Des ménages en difficultés pour se chauffer correctement
La précarité énergétique désigne la difficulté, voire l’incapacité, pour un ménage de chauffer son logement à un coût acceptable au regard de ses revenus. Elle a des impacts sur les occupants du logement (difficultés financières, santé et qualité de vie dégradées, mise en danger via des équipements inadaptés, etc.), sur le logement lui-même (présence d’humidité, de moisissures, détérioration du bâti, etc.), et sur l’environnement en général (gaspillage d’énergie, émission de CO2).
Selon l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE), elle concerne les foyers qui consacrent plus de 8 % de leurs revenus aux dépenses d’énergie, ou qui déclarent souffrir du froid ou du chaud dans leur logement. Cela concerne 3,1 millions de ménages français qui appartiennent aux trois premiers déciles de revenus ; soit 10,1 % de la population¹.
De nombreux acteurs se mobilisent pour y faire face, notamment la Fondation pour le logement des défavorisés, l’Anah (Agence nationale de l’habitat), l’Ademe (Agence de la transition écologique) via l’Observatoire national de la précarité énergétique et le Réseau RAPPEL (Réseau des acteurs contre la pauvreté et de la précarité énergétique dans le logement), qui œuvrent à la coordination et à la diffusion d’outils pour les professionnels et associations accompagnant les ménages en difficulté.
1. tableau de bord de l’ONPE 2025